PsYcHo
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 Rp Ely

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T3nSion
Enculeur de mouche
T3nSion


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Date d'inscription : 10/10/2012
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MessageSujet: Rp Ely   Rp Ely Icon_minitimeMer 21 Aoû - 16:51

Ely RPISTT PSSYCHOO POAWWW !!



Un Louis d'or, deux louis d'or... Trois Louis d'Or, le compte était bon et devait lui assurer d'au moins une nuit dans un lit douillet et d'un toit sur la tête en plus de copieux repas jusqu'au lendemain. Arriver dans une nouvelle ville était toujours difficile mais au moins il n'avait plus le soucis de savoir où dormir quand la nuit tomberait. Et il paraissait qu'ici elle tombait vite. Plus au nord que sa région natale, les jours étaient plus courts en hiver mais plus long en été que là où il avait grandit.

Il lui restait une paire d'heure avant le crépuscule, il pouvait en profiter pour aller repérer les environs et se familiariser avec les rues et places qui lui permettrait de s'échapper si quelque chose tournait mal le lendemain. Le plan était clair et bien établi mais comme toujours, des imprévus pouvaient envoyer le plan aux orties et les obliger à totalement improviser. Ce qu'il détestait par dessus tout. Il était un homme d'action certes mais un homme qui collait au plan, c'était ce qui faisait sa réputation mais également justifiait le nombre de succès bien au dessus de la moyenne de toutes les autres équipes. Il aimait quand un plan se déroulait sans accrocs.

Ses pas raisonnaient sur les pavés des ruelles pourtant mal entretenues, il allait devoir ajuster son pas pour faire beaucoup moins de bruit où il était sur qu'on l'entendrait arriver à plusieurs dizaines de mètres à la ronde et la discrétion était le maitre mot de leur opération. Il lui fallut parcourir la ruelle dans son entièreté avant qu'il ne soit plus apte à distinguer le bruit de ses pas, satisfait, il tourna à droite pour rejoindre une rue majeure et continuer son petit tour. On lui avait dit qu'il y avait une jolie église à visite dans le coin. Il n'était pas homme d'église mais ces vieux bâtiments offraient toujours une sortie dérobée qui s'avérait parfois utile. Il serait bon de la repérer.

Il pénétra dans l'église avec le reste des pèlerins, rabattant sa capuche en signe de respect et inclinant la tête. Il remonta la nef en observant minutieusement l'architecture des lieux et notant les portes sur les côtés qui menaient aux quartiers des prêtres. L'église était une parfaite réplique de celles que l'on trouvait autrefois sur Terre et qu'ils qualifiaient de gothique. Les colonnes s'alignaient le long du transept chacune reliée par une croisée d'ogive soutenant le plafond au dessus de leur tête où de nombreuses peintures religieuses s'étalaient. Il se rapprocha nonchalamment d'une des portes, croisant un prêtre qu'il salua d'un « mon père » en inclinant la tête, et se fondit dans l'ombre que formait le balcon au dessus de la porte. Il tourna la poignée et pénétra dans le vestibule où une soutane était suspendue à un crochet. Il l'attrapa et l'enfila aussitôt, rabattit la capuche et baissa la tête en croisant ses bras dans les manches, ainsi il pourrait explorer les lieux sans trop se préoccuper de qui pourrait le voir. Il n'y avait plus qu'à trouver le chemin qui menait vers la seconde sortie et il le trouva sans grande difficulté. Les architectes ne semblaient pas avoir beaucoup d'imagination, les plans étaient tous faits d'après le même modèle et ils ne variaient que très rarement pour ne pas dire jamais. Tout le monde voulait sa fidèle réplique du modèle Terrien, il n'allait pas s'en plaindre cela lui facilitait les choses pour ainsi dire.


Il se dévêtit de la soutane et la suspendit à un crochet derrière la porte et prit la sortie latérale de l'air le plus naturel du monde. Il n'y avait rien de pire que d'avoir l'air coupable pour attirer les regards et les questions indiscrète. Il lui fallut quelques secondes pour se repérer et s'orienter dans la bonne direction pour rejoindre la place du marché. Sauf qu'à cette heure là, il y avait bien long que les camelots avaient refermé leur roulotte et plié boutique. Les saltimbanques et jongleurs en tout genre s'étaient emparés du lieu, animant la place pour tous les touristes qui passaient par là. Il était persuadé que dans le lot de spectateurs des petites mains devaient opérer ça ou là et récupérer des bourses parfois bien lourdes ou bien quelques deniers à peine, il était impossible de savoir à l'avance.

Se faufilant entre deux personnes il repéra un petit blondinet et un sourire étira le coin de ses lèvres alors qu'il le suivait du regard. Le garçon ne devait pas avoir plus de 8 ans, il était fin mais agile à la manière dont il s'insérait dans la foule entre les grande personnes. Nul doute que ses mains devaient être aussi dextres que ses pieds semblaient l'être et il était sur que quelques secondes allaient suffire à lui donner raison. Il vit l'enfant s'arrêter quelques mètres plus loin à côté d'un homme dans la quarantaine dont le crâne était déjà presque complètement dégarni et les tempes révélaient la trace de cheveux qui avaient du être d'un blond cendré. Aujourd'hui cela semblait plutôt être une couleur délavée et usée comme semblait l'être l'homme dont les épaules se voutaient non pas à cause du poids des années mais plutôt de celui de la vie visiblement. Le jeune tire-bourse observait l'individu à la dérobé et alors que l'homme se mettait à applaudir, ses doigts plus rapides que ce qu'il aurait cru encore avait défait le cordon de la bourse, s'en était emparé puis s'était aussitôt éloigné à la recherche d'une autre potentielle victime. Celle-ci n'avait rien vu venir et ne s'en rendrait probablement compte que lorsqu'il cherchait à payer pour une auberge ou un marchant.

Souriant toujours, il se détourna de ce spectacle et quitta la place sans mot dire, ce genre de petits larcins n'étaient pas de son ressort, on ne l'avait pas envoyé dans cette ville pour cela. De plus quand il en aurait fini avec sa mission, ce genre de vol serait le cadet des soucis de la population de cette ville. Silencieusement, il reprit sa marche pour revenir vers son auberge. Le ciel s'assombrissait doucement mais surement et son ventre se manifestait discrètement, enfin pour le moment. Il n'eut aucune difficulté à rejoindre son point de départ, traçant mentalement une carte du quartier sur son chemin de retour. Le repas fut consistent comme il l'espérait et moins mauvais qu'il ne le pensait. Puis il se retira dans sa chambre jusqu'au lendemain.

Il retrouva la salle commune comme il l'avait laissé, bruyante, pleine d’allée et venue et un repas devant lui qu'il dévora sans état d'âme. Récupérant ses affaires qu'il chargea sur son dos il quitta les lieux rapidement, il avait beaucoup de choses à faire pour que tout soit prêt pour le soir. En premier vérifier que leur victime suivait le plan qui était prévu, en second s'assurer des complicités nécessaires à leur entreprise. Il repensa au petit blondinet qu'il avait vu la veille et se fit la réflexion qu'il pourrait être une bonne idée de le retrouver, il pourrait toujours lui être utile. Ces gavroches connaissaient la ville comme leur poche. Ou plutôt comme les poches de ceux qu'ils détroussaient. Il s'en occuperait plus tard.

Il prit la direction de la place du marché comme la veille et s'enfonça dans les ruelles au delà, s'assurant qu'on ne le suivait pas. Il s'arrêta devant une petite porte dérobé et toqua trois fois discrètement suivit de deux coups longs. La porte s’entrebâilla et il releva sa capuche pour se faire reconnaître. La porte s'ouvrit juste assez largement pour qu'il se faufile dans l'obscurité intérieure.

Une demi-heure plus tard, il ressortait par la même porte, un sourire satisfait aux lèvres alors que des pièces d'argent changeaient de main. Il lui restait encore plusieurs heures à tuer, réactiver quelques contacts dans cette ville ne ferait pas de mal et puisqu'il avait du temps à perdre, trouver ce petit gavroche l'occuperait. Il détestait ces heures d'attentes incertaines entre le moment où il était sur place et il avait fait ses repérages et le moment de passer à l'action. Mais elles étaient un passage obligé. Il descendit l'avenue principale de la ville pour descendre dans le quartier des pêcheurs, il connaissait là une taverne qui lui avait été chaudement recommandée par une de ses anciennes missions. Son cousin la tenait et lui avait garanti qu'en donnant son nom il serait accueillit comme un roi. Il n'y avait plus qu'à tester.


Il poussa le battant de bois qui grinça sur ses gonds et pénétra dans le clair obscur de la pièce principale qui sentait le tabac. Les fenêtres n'avaient pas du être faites depuis des lustres, une épaisse couche de poussière empêchait le soleil de pénétrer convenablement et ajoutait à l'ambiance feutré du lieu. Cela lui convenait bien, en se positionnant bien il pourrait se dissimuler dans une ombre et patienter tout en étant invisible. Du regard il embrassa la pièce et se dirigea vers le comptoir pour commander une Alebeurre, se présentant comme le lui avait recommandé son ancien client. Il n'avait pas mentit sur l'accueil qu'on lui réserverait, le tenancier aussitôt s'éclaira d'un large sourire et lui assura qu'il lui servirait sa meilleure alebeurre. Il alla se poser à une table qu'il avait remarqué à son arrivée et qui offrait un bon angle de vue sur la salle tout en permettant de se dissimuler dans un recoin.

Lorsque le tenancier vint lui servir son verre, il fit jouer sur la table une pièce de cuivre pour l’allécher. Il demanda alors s'il connaissait un petit garçon aux cheveux blonds et mi-longs et dont le passe temps favoris était de détrousser les touristes de la ville. Il fit glisser la pièce vers l'homme qui se dandinait d'un pied sur l'autre, mal à l'aise soudainement. Il en fit jouer une seconde sur la table pour apaiser les réticences de son hôte. Il lui assura qu'il ne voulait pas de mal au petit, seulement l'embaucher pour un petit travail et lui faire gagner un peu d'argent pour changer, plutôt que de le voler. On lui donna finalement le lieu où le trouver, ce n'était pas une réelle adresse, plutôt un angle de rue où il serait sur de l'attraper. Il remercia le tenancier, dégusta son alebeurre et laissa un généreux pourboire en quittant la taverne marchant vers sa prochaine rencontre.

Il se posta l'angle des deux rues qu'on lui avait indiqué, il s'adossa au mur d'une vielle batisse qui s'éffrita quelque peu et croisa les bras sur son torse, il ny avait plus qu'à attendre. Une chance pour lui le temps ne fut pas long. Moins de 5 mn plus tard le petit gavroche apparu au détour d'une ruelle en contrebas et il le vit remonter vers lui. Il prépara dans sa poche le denier et lorsque le petit fut à sa hauteur il le lui lança. Le gamin rattrapa la pièce au vol avec une adresse peu commune et regarda l'inconnu qui s'adressait à lui. 
- J'ai un travail pour toi, si ça t'interesse. 
Le petit garçonnet mordit dans la pièce pour s'assurer qu'elle était bien vrai et pas une de ces fabrications du vieux Jean Brouille, il fit disparaitre le cuivre dans une de ses poches dans lesquelles il laissa ses mains pour répondre. 
- Ouais.. C'quoi ? 
- J'ai besoin d'un guêteur et d'un guide potentiellement.
- G'teur por'quoi mon riche m'sieur ?
- Si on te demande tu n'auras qu'à dire que tu ne sais pas. 3 pièces sont à gagner si tu te présentes ce soir à l'auberge et 1 Louis d'Or si tu te révèles utile ce soir. 
Le sourire du gamin s'agrandit pour afficher un air narquois, il se regarda les ongles sales de sa main tout aussi pleine de terre pour remarquer. 
- M'est avis qu'c'est une mission dange'reus que vous m'proposez là... Un Louis d'or, c'pas cher payé...
- C'est toujours plus que ce que tu as volé aujourd'hui dans la bourse du marchand de vin et dans celle de la courtisane.
- Z'avez vu ça...
- Oui, et le prévot également... 
- 5 pièces pour m'présenter, 1 Louis d'Or pour r'ster discret et un second si j'vous sauve la mise. 
- Soit pas en retard, 3eme heure du soir. 
- A vot' service mon riche m'sieur.
- On verra ça.

Chacun disparu de son coté avec une égale prouesse s'attirant la sympathie et une forme admiration mutuelle. Si le gamin se présentait, cela ne serait pas de l'argent dépensé vainement mais il avait intérêt à être sur ses gardes, le petit viendrait lui faire les poches en guise de bonjour. La petite lueur qui s'était allumé dans son regard en mentionnant le Louis d'Or ne lui avait pas échapé et comme tout gamin des rues il savait que là où on offrait une pièce il y en avait forcément 5 à récupérer. Et de son argent il en avait encore besoin.

Le jour déclinait rapidement, il lui fallait rentrer à l'auberge, son équipe devait être en train d'arriver et il voulait les réceptionner lui-même. Il était toujours le premier à arriver sur le lieu de leur mission pour une reconnaissance solitaire. Cela lui laissait le temps de s’imprégner de l'ambiance de la ville, des senteurs, des ruelles, de son activité. Chaque ville avait sa signature propre et il se plaisait à déterminer si elle avait changé depuis son dernier passage. Sauf qu'ici c'était la première fois qu'il venait, il devait donc la constituer de toute pièce mais à vrai dire c'était également la partie qu'il préférait.

Il releva son visage pour voir le ciel s'obscurcir et il hâta le pas pour regagner le logis qui l'abritait pour la nuit. Arrivant devant la porte il reconnut un des siens et le gratifia d'un sourire avant d'entrer dans la salle principale sans faire mine de le connaître. L'anonymat était leur principale protection, nul ne savait qu'ils travaillaient ensemble et nul ne pouvait les relier entre eux d'une quelconque manière. Ils se réuniraient plus tard dans sa chambre à l'abri de regards indiscrets pour discuter entre eux et établir les derniers détails. Chambre dont il donna discrètement le numéro en bougeant ses doigts contre sa cuisse avant de disparaître dans le couloir.

Quelques minutes plus tard un discret toquement à la porte l'interpella et lorsqu'il vint entrebâiller le battant il vit plusieurs membres de son équipe qu'il s'empressa de faire entrer. Un à un il alla les saluer d'une étreinte et d'un sourire. Chars, Faldo, Tomsah, même Ley était là. Cela lui faisait toujours plaisir de les retrouver, ils étaient sa seconde famille et il pourrait confier sans hésiter sa vie à n'importe lequel d'entre eux. Ils étaient les meilleurs chacun dans leur domaine. Habitué à un confort plus que spartiate, ils se posèrent au sol après avoir déchargé leur sac de voyage dans un bruit sourd en entrant en contact avec le parquet.

La carte du lieu de leur opération fut étalée entre eux et chacun se pencha par dessus pour bien suivre les instructions et le rappel du plan.

- Bien puisque vous êtes tous là, ne trainons pas. Vous avez repéré ces rues ? 'Sah tu auras un assez bon angle depuis les toits de cette ferme ?

- Ouais patron. Lui assura le jeune Tikmanais avant de désigner du bras une partie du toit et d'expliquer. Je me posterai là, j'ai des sorties rapides par l'autre côté du faitage ou en sautant sur le toit de la maison d'à côté. La fenêtre de la mansarde est ouverte en permanence, je pourrais m'y glisser et disparaître discrètement.


Depuis le temps qu'il participait à ces missions, il avait acquis toute l'expérience qu'il était possible d'acquérir dans le domaine malgré son jeune âge. Repérer les moyens de se retirer de la scène des opérations discrètement était la condition de survie numéro un dans leur domaine. Surtout quand on mesurait près d'un mètre octante et que dans une cité majoritairement brune au teint hâlé sa chevelure blonde et ses grands yeux bleus attirait tout autant l'attention que sa peau claire. Néanmoins il réussissait à se fondre dans la masse et tout ce que l'on pouvait en général dire de lui après son passage était qu'il était très grand et qu'il avait un beau sourire, ce qui n'aidait pas pour le retrouver. Cela l'arrangeait bien. Il se recala contre le mur de la chambre, laissant place à quelqu'un d'autre.

- Ley, quels sont les bruits de couloir ? Des changements ?

La jeune femme s'approcha doucement pour entrer dans la zone d'éclairage de la lanterne, révélant une silhouette gracile en plus d'une petite taille. Ses cheveux longs tombaient épars sur ses épaules et cascadaient dans son dos et dans son regard brun se reflétait la lueur du feu les éclairant. D'une voix basse, elle confirma.

- Aucun, le convoi empruntera le chemin prévu sur le plan. Un retard est cependant possible selon le commandant de division, d'après lui, Il n'est jamais à l'heure.


Elle n'avait jamais aucun mal à recueillir toute sorte d'information. Elle était si petite et si menue que bien souvent les gens ne la voyait pas. Elle pouvait se faufiler partout sans se faire remarquer et elle savait se faire si discrète qu'on oubliait qu'elle était encore ici. Et dans les cas où cela ne fonctionnait pas, il lui restait ses charmes féminins. Ses parents sur Elsengorine s'en serait offusqué mais elle préférait utiliser toutes les armes qu'ils lui avaient donné à son avantage plutôt que de s'attirer des ennuis. Une fois les informations livrées, elle se recula à nouveau dans la pénombre de la pièce pour écouter les autres et surtout observer.

[center]

- Chars, où en est notre véhicule ?

- Bahhh il tourneu comm' sur des roulet's cheffeeu. Fin... j'veux dir' il marchera comm'on veut qu'il marcheu. Fin, vous voyez c'queu j'veux dire non ? Hein patron ?


Lui on lui avait donné des instructions précises et c'était ce qu'il avait réalisé, pas plus pas moins et tout était prêt pour le grand jour. Il se frotta la nuque avant de passer une main dans ses cheveux hirsutes qu'il ébouriffa un peu plus. Il fut apaisé d'un signe de main de celui qui les avait réuni ce jour et son cœur ralentit son allure. Il devait tant à cette équipe, il se croyait mort et elle lui avait rendu la vie, elle lui avait donné une raison d'être, un objectif et un métier dans lequel il excellait. Il ne sacrifierait ça pour rien au monde. Avec son physique peu avenant, ils l'avaient acceptés sans broncher, sans faire une remarque ni sembler remarquer sa difformité. Il avait trouvé là une famille.

Faldo s'avança à son tour, son imposante carrure faisant de l'ombre sur la carte faiblement éclairé par la bougie. Sa stature impressionnait toujours et il n'hésitait pas à en faire usage pour avoir une paix qu'il chérissait tendrement. Ce qui en avait surpris plus d'un lorsqu'avec le temps il était devenu le plus bavard d'entre eux tous. Ils auraient du s'en méfier, même quand il était silencieux ses yeux verts-gris pétillaient de malice contenue. Avant même qu'on lui demande il présenta sa partie.

- Les leurres sont en place et se déclencheront à l'heure voulue. Il est prévu que quelques voyageurs passent à cette heure là également nous pourrons les inciter à nous aider. Bon gré ou mal gré. Ajouta-t-il avec un petit sourire au coin des lèvres.

- Bien, je vois que tout est en place et fin prêt... Espérons que tout se déroule sans accroc. Ley, continue d'écouter les murmures et revient immédiatement nous prévenir s'il y a un quelconque changement. Mais avant, nous allons redescendre dans la salle commune, un petit blondinet va essayer de me faire les poches, mémorisez bien son visage, il sera notre sortie de secours. Et ensuite dispersez-vous. On se retrouve sur place, demain, une heure avant le zénith. Restez discret jusque là.

Son regard se posa sur Faldo avec une expression de sévérité et son subordonné ne put qu'en rire en levant les mains en signe de reddition.


- Allons, tu me connais...

- Justement...

Mieux valait prévenir que guérir comme on disait et il n'avait pas envie de venir tirer Faldo du lit demain matin, encadré par deux catins nues et encore trop éméché pour qu'un simple sceau d'eau sur la tête ne suffise à le ramener à ses sens. D'un geste de la main il les autorisa à quitter la chambre, un par un. Presque une demi-heure plus tard, il descendait à son tour dans la salle commune se pauser à une table pour écouter les histoires du soir. Elles étaient souvent une source de renseignement précieuse pour tout ce qui se déroulait en dehors de ces quartiers et de la ville en général. Une alebierre devant lui, il s'assura d'un regard discret de la présence de chacun de ses « hommes » puis ferma les yeux et écouta.
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Ely

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MessageSujet: Re: Rp Ely   Rp Ely Icon_minitimeDim 1 Sep - 16:14

Les Olyngiens essaient d'entrainer le Roi dans une guerre depuis des mois.
Le général Granviers sera présent à la parade.
2000 Bombardiers se dirigent par ici depuis la cité de Arklam.
Mais le grand bouclier est défectueux, il ne protégerait plus rien et n'apparaitrait que pour l'apparat.
La foire a fait doubler la population de la capitale pour la semaine, cela devient impossible de trouver à se loger et les fêtes n'ont même pas encore commencé.
Le Roi cache la vérité au peuple, la ville est condamnée. Il organise les festivités pour tromper la populace.
La reine s'est achetée une nouvelle parure pour la parade, combien cela va-t-il encore couter ?
Le général Granviers est un usurpateur, c'est en fait le capitaine de la garde qui avait élaboré la stratégie qui leur a permis de remporter la bataille de Caledonian.

Les conversations allaient bon train dans la salle et il s'y serait encore perdu dedans s'il n'avait sentit sa poche sensiblement bouger. Vivement il attrapa la main qui en ressortait, le poing fermé sur quelques pièces. Il ouvrit alors seulement les yeux et tourna son visage vers le petit gavroche dont il n'avait aucun doute sur l'identité.

- Bien essayé... Lui assura-t-il sincère. Mais ce n'était pas encore aujourd'hui qu'il allait réussir avec lui.

- S'coute rien d'essayer...

- Juste deux doigts de la main si tu es chanceux... La main sinon. L'informa-t-il, connaissant précisément les lois s'appliquant aux voleurs de Caledonian.

- J'prenais just' le paiment qu'vous m'devez. 2 Louis d'or et 5 pieces.

5 pièces pour te présenter... Le louis d'or pour rester discret tu ne l'as pas encore mérité... Et il ne parlait même pas du dernier.

Il lui fit lâcher les pièces sur la table et récupéra les 2 pièces d'or et les remis dans une poche intérieure à son veston puis poussa les 5 pièces de cuivre vers le blondinet.

Tu as faim ?

Un haussement des épaules lui répondit, cela ne pouvait signifier que oui. Il héla la serveuse et leur fit servir un repas pour deux. Ce faisant il en profita pour regarder dans la salle où était son équipe. Ils s'étaient tous déjà dispersés. Très bien.

Le petit engloutit son repas en silence dès que l'écuelle fut posée devant lui, il lui rappelait lui-même à son âge. Lui aussi avait été un gamin des rues volant et trompant pour survivre dans une cité un peu plus avant que celle-ci. Les choses avaient fini par mal tourner pour lui mais il en avait réchappé in extremis. Une main tendue était parfois tout ce qu'il suffisait pour changer la destinée d'un enfant.

Le repas finit il lui expliqua ce qu'il attendait de lui pour le lendemain. Le gamin ne sembla pas sourciller plus que cela, non pas qu'il ne devait pas être habitué à ce genre de boulot mais il savait très bien que pour survivre dans la rue il fallait rester de marbre, ne rien laisser entrevoir de ses émotions cela pouvait toujours se retourner contre soi. Surtout par des adultes qui sauraient en tirer profit.

Il lui proposa de dormir au chaud pour la nuit, dans un coin des écuries de l'auberge mais le gavroche préféra refuser et courir regagner son terrier, là où il se sentait en sécurité. Il ne pouvait pas lui en vouloir. Il regagna lui-même sa chambre et s'allongea sur le lit, les bras sous la tête. Regardant les poutres apparentes de la pièce, il repassa une nouvelle fois tout son plan en revue pour s'assurer que tout était en place et qu'il avait tout prévu. Satisfait de ses réflexions il se dit qu'il n'y avait plus rien qu'il pouvait faire à présent ou prévoir. Il fallait laisser place à l'action du lendemain.
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Rp Ely
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